BIBLIOGRAPHIE

Après leur séparation, le narrateur vit loin de son ex, et de leurs ados, Aurore et Théo, qui résident à Compiègne.

Ils refusent désormais tout contact avec lui. Mais quand Théo se tue accidentellement, il est enterré sans qu’on prévienne son père.

Quand ce dernier l’apprend, il rejoint l’Oise à la recherche désespérée d’une réparation à l’outrage subi. Mais ses tentatives échouent. De nombreux morts tombent autour de lui. Ce qui intrigue certains gendarmes qui le connaissent déjà et qui finissent par le soupçonner, malgré les fausses pistes et les évidences contradictoires.

Sans ménagement, l’auteur nous emmène là où la raison vacille.

Une jeune femme, environ 30 ans, vient voir son grand-père dans sa résidence pour personnes âgées. Lui, lit de la philosophie ; elle, est ingénieur et teste une combinaison technologiquement avancée qui lui couvre tout le corps, visage compris.

Cette combinaison est censée lui assurer sécurité, santé et bien-être permanents, et même l’éternité.

Comment cette combinaison transforme-t-elle la relation entre les deux ?

La perspective de la mort est-elle indispensable à la vie ?

Qu’est-ce qu’un être humain ?

Deux gendarmes viennent annoncer à un homme que sa compagne et la fille de cette dernière ont péri brûlées dans un accident de voiture. Après leur départ, l’individu ouvre la boîte à souvenirs. Éloignés au quotidien, les amants s’adressaient régulièrement des messages avec, pour nom de code, « papillon ». Un véritable conte de fées… Tandis que l’homme se passe en boucle leur vie commune, les gendarmes se posent des questions. Pour le supérieur, Victor Ducasse, il s’agit d’un banal fait divers routier. Mais sa jeune collègue, Violette Dessaux, ne l’entend pas de cette oreille. « La nouvelle a laissé le type de marbre. Pire, il savait quelque chose. » Elle n’en démord pas, il ne s’agit pas d’un accident. Pour le prouver, elle devra reconstituer les faits, et surtout l’histoire de ce couple, en dehors de toute enquête officielle.

Edition Lucien Souny, mai 2021

Luna n’a pas de frère et de sœur, sa mère est bloquée par la maladie, son père rentre tard et elle n’a pas vraiment d’ami(e).

Pour rompre son isolement, elle reprend ses poupées et peluches et rejoue avec elles les moments importants de sa journée d’école.

Puis, une fois endormie, elle fantasme un dialogue avec sa mère qui viendrait près d’elle.

Au fur et à mesure, on découvre que Luna est en souffrance. Elle a peur de perdre sa mère et régresse pour lutter à sa façon contre le temps qui passe. Ce faisant, elle est l’objet de moqueries incessantes de la part de ses camarades.

On assiste à ses efforts pour faire cesser ces harcèlements.

Luna, éditions Les Mandarines, 2018, pièce de théâtre jeunesse

Les terroristes qui tenaient le pays en haleine ont tous été abattus par les forces de l’ordre.

Quel soulagement !

Lui souhaite fêter cela. Elle est plus circonspecte.

La menace a-t-elle vraiment disparu ?

Manifestement, non : l’appel à la mobilisation du premier ministre le prouve.

Quelle est la bonne réponse ? Comment continuer à vivre ensemble ?

Faire un enfant ?

Vivre dans la peur ? Vivre dans l’amour ?

La pièce invite chacun à trouver au fond de lui sa réponse intime. Au-delà des discours et des idées toutes faites.

Un temps de réflexion dans ce monde de brutes.

Au nom de ma peau, L’Harmattan, 2016, pièce de théâtre

Il y a des mots qui font mal, très mal même parfois.

Ce sont les mots-cailloux.

Et les enfants savent en lancer des mots-cailloux !

Des mots-cailloux qui blessent les autres mais aussi le monde.

Comment guérir ces blessures que l’on ne voit pas ?

Tu trouveras une réponse dans ce livre.

Les mots-cailloux, L’Harmattan, 2016, pièce de théâtre jeunesse 

Trois jeunes se rencontrent dans un lieu inconnu. Ils essayent de comprendre comment ils en sont arrivés là et racontent leur histoire.

À travers leurs destins, l’auteur soulève la question du manque d’amour, ou en tout cas des difficultés que nous avons à bien nous aimer, nous-mêmes et les autres.

Cette pièce émouvante parvient à être parfois drôle, même si elle évoque des faits tragiques, inspirés de faits divers.

Dehors, L’Harmattan, 2013, pièce de théâtre

A une époque indéterminée mais future, le maire d’une mégapole décide de rénover tout un quartier laissé jusque là à l’abandon.

Mais un professeur d’Université s’y oppose, au nom de la défense du patrimoine.

Plus surprenant, les habitants du quartier s’organisent pour empêcher cette rénovation.

Au fur et à mesure des débats, tous mesurent les véritables enjeux qui dépassent de loin la simple opération immobilière.

Trois commères assistent aux événements et commentent l’évolution de la situation.

Souvent drôle, le texte nous invite aussi à nous interroger sur le sens de nos existences individuelles et collectives. Il dénonce des dérives susceptibles de transformer la démocratie en despotisme insidieux.

Naturellement, L’Harmattan, 2011, pièce de théâtre